Lundi 15 août 2022

Aaaaah, les Îles Galápagos… des plages, des animaux, des volcans… Encore faut-il pouvoir y parvenir!

Après notre incursion dans Guayaquil, nous filons vers l’aéroport.

C’est déjà le début de l’aventure. On nous avait prévenu, les Galápagos c’est cher et il faut s’accrocher pour arriver à destination. Vous allez comprendre pourquoi. Avant de monter dans l’avion, il faut repasser le contrôle d’immigration, s’acquitter d’une taxe de 20 dollars et passer son sac aux rayons-x qui sera mis sous scellé. Rien que ça.

Les autorités sont extrêmement précautionneuses de ce qui entre sur les îles, particulièrement les graines et insectes qui pourraient venir menacer les espèces endémiques.

Un avion plus tard et une heure en moins sur les fuseaux horaires, nous touchons au but. Surprise: nouvelle taxe, cette fois pour l’entrée dans le parc national que constitue les îles; 100 dollars chacun, uniquement en cash. Ca pique. Un passage de la brigade canine sur nos bagages et nous pouvons enfin sortir de l’aéroport.

Nous sommes sur une petite île, il faut donc monter dans un bus (5 dollars chacun, toujours en cash, vous avez compris le principe), qui nous amène à un bateau. Nos sacs sont lancés à bout de bras sur le toit du bateau et nous retenons notre respiration en les voyant se balancer dangereusement sur le rebord.

C’est parti. L’eau est translucide, la pierre volcanique, le paysage aride, nous avons l’impression d’être transportés dans un autre monde. La traversée est très rapide, trop!

Sommes-nous enfin arrivés? Que nenni…

Il faut encore prendre un bus (5 dollars chacun) pour 40 minutes jusqu’à Puerto Ayora sur l’île de Santa Cruz. Les sacs à nouveau hissés tant bien que mal par la vitre arrière du minibus, et nous voilà repartis. En quelques kilomètres, le paysage se transforme totalement: de la pluie, de la brume, des forets tropicales et…des vaches?

On passe de ça… A ça!

Toujours fascinés par ce changement de décor, nous arrivons à Puerto Ayora, tout en bas de l’île. La ville est sympa et dynamique. Sauf que ce n’est pas là que nous allons séjourner pendant la semaine qui arrive.

Nous partons pour l’île Isabela, réputée la plus belle des Galápagos, plus tranquille, plus sauvage… Et plus loin forcément. Avec uniquement 2 liaisons par jour (7h30 et 14h30), nous devons prendre des billets de bateau aller-retour pour le lendemain via une agence de tourisme locale; 70 dollars chacun pour un aller-retour (en cash, je vais pas vous le redire à chaque fois).

On nous prévient, du cash, il en faudra encore plus pour Isabela. Le seul distributeur de l’île se vide rapidement et n’est rempli que le lundi; sueurs froides.

On passe de ça… A ça…

Bon c’est bientôt fini? Eh bien non! Le lendemain, pour aller au bateau, il faut s’acquitter d’une taxe au port (1 dollar chacun), repasser nos sacs aux rayons-x et mise sous scellés. Nous patientons avec de nombreux touristes en espérant ne pas louper notre bateau dont le nom sera crié.

Le port de Puerto Ayora sur Santa Cruz

Pour aller au bateau, il faut embarquer à bord d’un bateau-taxi; à nouveau la valse des valises au-dessus de l’eau; petite taxe d’un dollar (je parie que vous vous en doutiez à ce point-là). Nous sommes enfin sur le bateau qui nous mène à notre destination. Ouf.

Ne reste plus que 3 heures de tape-cul avec des vagues qui nous donnent l’impression d’être sur des montagnes russes et de l’eau qui rentre aléatoirement pour bien nous garder éveiller.

Allez on y est presque! Reste que la taxe du bateau-taxi qui nous débarque, et encore une à l’arrivée au port d’Isabela, dix dollars par personne.

Enfin, on y est!

On se sent un peu beaucoup comme un porte-monnaie, mais on nous répond que c’est pour préserver les Galápagos.

Et alors, est-ce que ça vaut le coup? OH QUE OUI.