Dimanche 25 septembre 2022

Oui, ça valait le coup.

Nous étions donc déjà un peu blasés par l’organisation globale et le fait que notre fameux trek n’existait pas. Et nous savions aussi que nous n’étions pas au bout de nos peines en termes de file d’attente. A 6h et demi du matin, nous nous retrouvons donc à nouveau à attendre que l’on appelle notre numéro pour enfin avoir le billet pour monter au Machu Picchu.

Notre tour arrive enfin et avons même le droit à un tampon sur notre passeport! L’excitation commence à remonter un peu.

Il commence à avoir une sacré classe non?

Une bonne heure est passée et nous décidons de prendre finalement le bus pour monter et ne pas perdre plus de temps.

Enfin après avoir fait une nouvelle fille d’attente pour acheter le billet de bus bien sûr

C’était sans compter sur notre organisatrice qui en fait nous a fait attendre tout le monde (une quinzaine de personnes) pour monter et rejoindre le guide. Notre rêve de découvrir le Machu Picchu au lever du jour est déjà loin depuis longtemps.

Vingt-cinq minutes de bus plus tard et enfin, nous touchons au but! Et d’emblée, nous ne regrettons absolument pas d’être venus. Quelle majesté, au milieu des montagnes!

Notre guide Elvis, nous fait remarquer que si l’on tourne la tête, la montagne a une forme de visage. C’est certainement pour cela que le site a été construit là.

Tournez la tête vers la droite, vous le voyez?

Il y a du monde, mais cela reste raisonnable. Le système de file d’attente et de créneaux d’entrée fait son effet. Il faut tout de même zigzaguer entre les influenceurs à quelques moments mais rien d’insurmontable.

Enormément de mystère entoure cette cité en hauteur, mais les archéologues pensent qu’il s’agit d’une cité principalement religieuse.

Une chance pour la préservation du patrimoine, les chemins ont été détruits pour monter au Machu Picchu, ce qui fait que les espagnols n’ont jamais pu y accéder. La première personne qui l’a découverte en 1902 a malheureusement pillé le site. Il faudra attendre 1911 pour la vraie découverte du site, alors envahie de végétation.

La visite dure environ 2 heures et demie mais finalement passe très vite tant le site est grand. Nous avons tout le loisir d’observer les terrasses construites par les incas, celles qui leur ont permis de conquérir les Andes.

La fameuse technique des pierres parfaitement imbriquées, qui devait nécessiter le plus d’expertise, est réservée au domaine du religieux.

Le mortier existe bien, mais uniquement pour les terrasses agricoles et d’ornement.

Avec l’aide d’Elvis, nous imaginons à quoi devait ressembler le site à l’époque: des maisons aux toits de paille, des renfoncements remplis de fleurs et d’icônes religieuses, de l’artisanat, et une vie suspendue aux montagnes.

Au milieu des explications, notre guide nous incite à poser aux lieux emblématiques. Best-of.

Il est déjà l’heure de repartir. Pour sauver l’honneur, nous décidons au moins de prendre les marches pour redescendre, en tout une petite heure.

Il nous restera le lendemain à faire les 10 kilomètres le long des rails et les 6 heures de minivan. Peu importe, nous nous endormons le sourire aux lèvres.

On l’a fait!

Commentaires


Marie-laure C.

Marie-laure C.

et dire que j’y étais il y a moins d’1 mois (roadtrip de 4 jours A/R Paris-Perou…) j’ai fait plus fort que vous 🤣🤣🤣… Mais je partage… juste magique et incroyable de fouler une partie de cette civilisation si en avance sur son temps… Sachant que le fait de gravir 600m de dénivelés pour avoir une vue plongeante de la cité vaut l’effort physique de 3h de randonnée !!!! Bravo !!!!!